ANTINOMIES…
Jacques TORRES

Le 01/11/2 002


Le contemporain qui prend le temps du recul et de la réflexion peut vérifier que nos responsables politiques - est-ce nouveau ? - font tout comme s'ils voulaient plonger nos concitoyens dans une confusion sans cesse grandissante.
Cette constatation ne s'applique hélas pas seulement à notre pays, elle est universelle.
Vous me direz, comme notre philosophe : là où il y a l'homme, il y a de l'hommerie…

Mais le citoyen ''de base'' - cartésien et lucide, autant que faire se peut - renonce à expliquer certains faits décidément antinomiques.

Tenez : en France, suivant des critères subjectifs et sujets à controverse, on considère que LE PEN est dangereux. Soit !
Alors, afin de réduire son influence - susceptible de prosélytisme - on le bâillonne, on lui interdit les médias. Ceci me paraît cohérent, logique.
Mais, si l'on respecte cette logique, pourquoi alors voit-on à profusion sur nos écrans de télévision des personnages venus d'un autre âge, hirsutes, enturbannés, ''endjellabés'', appelant de façon véhémente à la guerre - fut-elle sainte - ordonnant la mort de l'étranger à leurs idées et la destruction de tout ce qui se rapporte à celui-ci ?
Dans quel chapitre de l'histoire du monde a-t-on déjà vu de telles aberrations ?
La fable de La Fontaine sur le villageois et le serpent ne serait-elle pas éternellement d'actualité ?
Quel irresponsable louerait-il son implacable ennemi et lui permettrait-il de recruter ?

Antinomie…

Pourquoi interviewe-t-on des bandits, des voyous et des vandales que l'on présente comme représentatifs des ''jeunes'' de notre pays ?
Ces individus ne sont-ils pas susceptibles, eux aussi, d'influencer leurs auditeurs ?
Au lieu d'exposer - sous le manteau de la volonté de ne rien cacher au bon peuple - la lie de la société, des parasites, ces ''jeunes'' qui attendent, le bec ouvert, que la société leur fasse tomber dedans tout ce qu'ils imaginent et souhaitent, ne devrait-on pas plutôt donner l'exemple de nos jeunes qui travaillent, de nos jeunes qui étudient, de nos jeunes qui ont réussi à force de volonté et de courage ?
On nous présente les marginaux : déliquants, déviants sexuels, épaves, escrocs, comme la norme ! De quels repères nos jeunes, nos vrais jeunes, disposeront-ils alors ?
Les journalistes feraient-ils confiance aux téléspectateurs pour faire eux-mêmes le tri dans certains cas mais pas dans d'autres ?
Ne serait-ce pas plutôt de l'intoxication voulue et orchestrée ?
Le lavage de cerveau, ça existe !

Antinomie …

Le gouvernement français a interdit le vague ''mouvement'' auquel - paraît-il - appartenait le fou qui prétendait abattre CHIRAC à la ''22''.
C'est apparemment normal et logique, mais ça n'empêchera pas les fous d'exister.
Par contre, on n'a pas interdit le mouvement d'un autre fou - plus fou si c'est possible - qui lui, à NANTERRE, a ''fait un carton'' sur des élus municipaux…Et pourtant…

Antinomie …

Lors d'interviews-trottoir, certains de nos compatriotes qualifient l'action des enragés tchétchènes dans le théâtre de la Doubrovka, tantôt comme un acte de terrorisme, tantôt comme un acte de résistance…
Que je sache, ce qu'on nomme la Résistance (avec un grand R), en France, si elle n'a pas été exempte de nombreuses ''bavures'', n'avait pas pour but avoué l'attaque de civils innocents mais la neutralisation d'ennemis en uniforme et de leurs alliés.
Ce fut également - avec aussi son lot de ''bavures'' - l'objectif de l'O.A.S. qui s'en est prise à des collaborateurs du FLN, donc à des alliés de l'ennemi officiel déclaré, puis ensuite à ceux qui œuvraient contre la patrie.
Peut-on comparer ces actions à la prise d'otages totalement étrangers non seulement aux camps protagonistes mais encore à la situation ?
Si je pouvais intervenir auprès de l'O.N.U., je proposerais une loi universelle qui, systématiquement, punirait de mort toute prise d'otage avec violence, dans tous les pays adhérents.
De cette façon, tout terroriste - car il s'agit bien là de terrorisme - sera assuré de ce qui l'attend s'il s'en prend à des civils innocents.
Il faut se rendre à cette terrible évidence : un chien chez qui la rage est déclarée doit être abattu.
Il en est de même pour l'être humain : il n'y a pas d'autre solution !

C'est la seule méthode efficace contre ces enragés.
D'ailleurs, les ''fous de Dieu'' ne souhaitent-ils pas mourir pour leur ''cause'' afin de gagner sans faute le paradis d'Allah ? Alors ? Ne les décevons pas !

Antinomie …

Certains interviewés recommandent la négociation…
Que peut-on négocier avec des fanatiques déterminés à éradiquer tout ce qui n'est pas musulman ?
Ces angélistes oublient que, selon le Koraan, chaque musulman est un soldat de l'Islam.
Je dis bien un soldat, un combattant, pas un militant.
Au nombre des devoirs du Croyant (l'autre n'existe pas : il ne ''croit'' pas… ou ce en quoi il croit est ''h'ram'', c'est à dire non prévu dans l'''Ecriture'') figurent :
- l'obligation de convertir… s'il le faut, par la force, à défaut, on tue…
- celle de forcer les autres frères musulmans à respecter les lois coraniques, la charia,
- celle de combattre les infidèles…

Est-ce négociable ?

Antinomie …

Ce n'est pas par hasard que les ''sans-papiers'' (qui, en français courant sont des clandestins), occupent de préférence les lieux saints des chrétiens. S'ils les souillent et les profanent, ce n'est pas innocemment. Ils ne font qu'exploiter à leur profit la parole du Christ sur la joue offerte au soufflet …
Ce qui est affligeant c'est que de mauvais pasteurs chrétiens les guident au détriment de leurs propres ouailles et en trahissant leur devoir missionnaire.
Il y a un millénaire, la religion chrétienne et la religion musulmane se combattaient. L'une essayait de conserver son aire d'influence, l'autre cherchait à s'étendre.
Depuis le temps des Croisades, la religion chrétienne a repris sa robe de tolérance, mais l'islam est demeuré dans son armure de conquérant.
Que pensez-vous qu'il adviendrait de chrétiens qui occuperaient une mosquée dans un quelconque pays musulman ?
(Je n'en connais d'ailleurs pas un seul exemple : cela ne leur vient même pas à l'idée…, cela ne fait plus partie, depuis au moins mille ans, de leur culture).
Déjà, si vous avez le malheur de pénétrer dans une mosquée sans vous déchausser, vous commettez un crime !
L'actualité ne relate-t-elle pas chaque jour des aberrations plus insensées les unes que les autres pratiquées en pays musulman ?
Telles les lapidations de femmes adultères par exemple ! Lapide-t-on les hommes adultères ?
Si on devait lapider tous les adultères de France, de Navarre et des autres pays …
…il n'y aurait pas assez de pierres !

Antinomie …

Un climat de suspicion et de délation règne dans la majorité des pays islamiques, intentionnellement entretenu.
Si vous y séjournez, ne vous avisez pas de sourire à l'appel du muezzin et ne vous risquez pas à dire que son chant vous paraît comparable à celui du coq qui réveille la basse-cour…
S'il vous arrivait de tenter cette plaisanterie (?) - même chez nous - gare à l'anathème :
" Raciste ! Raciste ! Raciste ! ".
(Utilisé de cette façon, ce terme de ''raciste'' m'a toujours paru ambigu car, tout à la fois on peut dire que ce n'est pas une race qui est visée mais plutôt une religion, et on peut également constater que les musulmans de nos régions sont de type sémite, ''arabe'' dira-t-on…)
On vient de vérifier que, si un européen tue un maghrébin, c'est un crime raciste mais si, inversement, un maghrébin assassine un français, ce n'est pas un crime raciste.

Antinomie …

On peut se féliciter que l'idéologie orthodoxe musulmane - dite ''islamiste'' - ait subi dans certains pays et au contact d'autres philosophies ou d'autres religions des schismes - des altérations diront certains, des améliorations affirmeront d'autres - qui la rendent plus ''sociable'', plus fréquentable…
En Algérie Française, la ''mahia'' et son environnement avait grandement contribué à cette évolution de nos compatriotes musulmans…
C'est ainsi, en se frottant l'un à l'autre, qu'on ''arrondit les angles''…

Pour autant, la rigueur, le monolithisme, la rigidité et l'utopie de l'Islam pur et dur encore pratiqué - tel quel depuis des siècles - dans la majorité des pays musulmans devrait appeler nos dirigeants à la plus grande circonspection.
Ils portent la responsabilité de laisser s'installer dans nos pays le substrat dans lequel les fanatiques musulmans n'auront que l'embarras du choix de leurs kamikazes-candidats-au-paradis.

Le principe éternel de faire le plus d'émules possibles pour pouvoir dominer n'est-il pas appliqué à tous les échelons de l'humanité ?
L'enfantement en grand nombre n'en est-il pas le moyen le plus sûr, le plus pernicieux et … le plus agréable ?

Pourquoi faut-il que nos dirigeants politiques oublient les leçons de l'Histoire ?
S'estiment-ils encore cette fois, en tant que Français

- donc supérieurs aux autres, n'est-ce pas ? -
exempts d'erreurs et comptent-ils réussir à boire l'obstacle qui a fait chuter tant d'autres pays ?

L'intérêt mercantile prévalant sur la défense de nos valeurs occidentales, on persiste de façon tout à fait irresponsable - en dépit des attentats, de l'Al Qaïda et de ses semblables - à faire des salamalecs à des pays vecteurs d'idéologies qui visent à nous asservir et, à défaut, à nous détruire.

Sans recourir à la guerre, n'y aurait-il pas des moyens de se défendre contre l'envahissement ?

Les ''coucous'' sont déjà à l'œuvre dans notre nid…
Allons-nous attendre de n'être plus

''chez nous'' chez nous pour réagir ?

Antinomies, je vous dis.


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